Comment réagir en tant qu’adulte de confiance ?

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1. Évite les jugements et les remarques sur le poids

Même si cela part d’une bonne intention, les phrases comme "Tu devrais manger moins", "Tu as encore grossi", ou "Tu te laisses aller" peuvent aggraver la situation. Elles renforcent la honte, la culpabilité, et alimentent le cercle vicieux des crises.

2. Sois une présence rassurante

Montre-lui que tu es là, sans pression. Tu peux dire par exemple :

"Je suis là si tu as envie d’en parler."
"Ce que tu vis n’est pas facile, mais tu n’es pas seul(e)."

Parfois, le jeune n’aura pas envie d’en parler tout de suite — et c’est OK. Ce qui compte, c’est qu’il sache que tu es une personne sécurisante.

3. Évite de centrer les discussions sur la nourriture ou le poids

Parle plutôt de ce qu’il ressent, de ce qu’il vit. L’alimentation n’est souvent que la partie visible d’un mal-être plus profond.

4. Oriente vers des professionnels

L’hyperphagie nécessite un accompagnement pluridisciplinaire : médecin, psychologue, nutritionniste spécialisé en TCA… Proposer une aide professionnelle, sans l’imposer, peut ouvrir une porte :

"Tu sais, il existe des pros qui aident beaucoup de jeunes dans ta situation. On peut regarder ensemble si tu veux."

5. Sois patient(e)

Le chemin vers un apaisement avec l’alimentation peut être long. Il y aura des hauts, des bas, des rechutes. Mais ta constance et ton soutien peuvent faire une vraie différence.

Et toi, dans tout ça ?

Accompagner un jeune en souffrance peut être lourd émotionnellement. N’hésite pas, toi aussi, à demander conseil ou à te faire accompagner. Mieux tu vas, mieux tu pourras l’aider.