Famille

Notre jeune dans un mal-être : et si on arrêtait de dire “ça va passer” ?

Un jeune qui se renferme, s’énerve facilement ou perd toute motivation… on pense vite que c’est “juste une phase”. Mais derrière ces comportements, il peut y avoir une vraie souffrance, souvent invisible, et pourtant bien réelle.

Lyynk
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Ils ne savent pas toujours le dire

Les jeunes expriment souvent leur mal-être davantage par leurs comportements que par leurs mots : repli sur soi, décrochage scolaire, crises de colère, fatigue constante…
Ce ne sont pas des caprices. Ce sont des signaux d’alerte.
À l’adolescence, les émotions, la construction de l’identité et l’estime de soi sont en pleine turbulence. C’est une période intense, souvent déroutante, où chaque ressenti peut sembler décuplé.

Ce dont ils ont besoin

  • D’écoute, sans jugement
  • Même s’ils ne parlent pas tout de suite, ils doivent sentir qu’ils le peuvent.
  • De reconnaissance de leur mal-être
  • Ce qu’ils vivent est légitime, même s’il ne semble “pas grave”.
  • D’un adulte présent et rassurant
  • Qui ne cherche pas forcément à tout résoudre, mais qui reste là.

Être attentif aux signaux

Un isolement prolongé, des troubles du sommeil, des propos dévalorisants, des scarifications, des sautes d’humeur…
Ces signaux ne doivent pas être ignorés. Agir tôt peut tout changer.
Parfois, proposer simplement un soutien extérieur, c’est déjà offrir une bouée de secours.
Être un adulte de confiance, c’est dire (par les mots ou les actes) :
"Tu comptes. Ce que tu ressens a de la valeur. Et je suis là."
Parce qu’un jeune écouté, c’est un jeune qui peut commencer à aller mieux. 🧡